MDE MET LE CLIENT AU CŒUR DE LA STRATEGIE COMMERCIALE
29/06/2012LES CHEFS D’ENTREPRISES IVOIRIENNES A L’ECOLE DU FC BARCELONE
06/07/2012
Hier, Lundi 2 juillet, les directeurs de sociétés ivoiriennes, publiques et privées, ont repris le chemin de l’école, au campus de l’Iese, en Espagne.
« Restez humbles. Les dirigeants les plus puissants sont des personnes humbles, car leur humilité leur permet d’apprendre et donc de se maintenir au top ». C’est ainsi que le responsable de la stratégie à la plus grande banque d’Espagne, la Caxa, François Miqueu, boucle son intervention. C’est sans nul doute cette posture, entre autres, que la quarantaine de chefs d’entreprise ivoirienne a décidé d’adopter en s’inscrivant à la formation Advanced Management program (AMP ou Programme Avancé de management). Hier était la rentrée des classes pour ces patrons qui seront, durant une semaine, dans la peau d’étudiants, au campus de l’IESE Business School, rattachée à l’Université de Navarre en Espagne avec l’objectif global d’apprendre de nouvelles méthodes éprouvées pour mieux aborder les questions de management qui se posent à eux.
Tout débute par une conférence magistrale sur l’implantation de la stratégie au cours de laquelle le professeur Jaume Llopis indique que, dans la recherche du profit, toute entreprise doit pouvoir optimiser ses actifs comme éléments déterminants. Une attitude qui nécessite qu’elle fasse le ménage pour se débarrasser des facteurs de risques. Elle doit alors éliminer ou réduire considérablement tout ce qui n’est pas rentable. La stratégie commence d’abord par une vision. En effet, il appartient au manager de rêver le futur, d’avoir la perspective. Une fois cette étape passée, il se donne une mission. Cette deuxième étape consiste à penser à la méthode à utiliser pour parvenir à la vision. Ensuite, le chef d’entreprise doit se donner un objectif en conceptualisant ce qu’il veut atteindre. Enfin, il y a l’action matérialisée par un plan d’action qui constitue la mise en musique ou formulation de tous ces paramètres qui définissent la stratégie de l’entreprise. Sa mise en œuvre nécessite un bon dosage de gestion de plusieurs facteurs: le personnel, le style de gestion, le style de direction et la structure de la société. En plus, il appartient au manager de découvrir ce que le professeur Jaume Llopis appelle la force motrice; c’est-à-dire un aspect de son business pour lequel il a un avantage compétitif. En c’est sur cet aspect qu’il doit asseoir sa stratégie. Ça peut être le prix, une niche (segmentation), une différenciation quelconque.
Pour le responsable de la Caxa, co-animateur de cette brillante conférence qui a arraché des applaudissements nourris des participants ivoiriens, trois éléments (la stratégie, l’acceptation des employés et l’exécution) sont à combiner pour qu’une affaire marche.
Il faut signaler que la session a été précédée, le matin, par une cérémonie d’ouverture. Le représentant de l’IESE Business School, Lluis Renart, espère que la présente formation sera bonne pour les directeurs généraux et leur pays. Il informe que l’IESE (1er mondial du ranking 2012 du Financial Times) à 54 ans d’existence. En plus de Madrid et Barcelone, l’IESE New York vient d’ouvrir. En outre, l’école a des collaborations avec des Business School en Afrique du Sud et au Nigeria, Kenya et la Côte d’Ivoire représentée par MDE Business School. C’est cette dernière structure qui organise, du reste, la deuxième promotion du programme AMP à l’adresse des directeurs exécutifs des entreprises. Le nombre des participants a doublé, passant de 20 étudiants, l’année dernière, à 40 cette année. Mieux, un second programme s’ajoute cette année à l’AMP. Il s’agit du PMD (Program for Management Development) qui s’adresse aux directeurs opérationnels aspirant, généralement, au top management. La formation de ce deuxième groupe débutera le 9 juillet.
Les étudiants ont pu visiter le campus nord de l’IESE Business School de Barcelone. Cette école d’affaires dispose de cinq bâtiments, construits sur 15000m² des 37000 m² de superficie totale. La construction a couté 30 millions d’Euros, soit 19,67 milliards de FCFA. L’établissement lui-même a participé au financement à hauteur de 35%, contre 60% de dons des entreprises et 5% d’aide de particuliers.
ADAMA KONE
ENVOYE SPECIAL A BARCELONE
ESPAGNE