A l’initiative des Alumni 2011,
 en collaboration avec MDE Business School, la première édition du forum de l’investissement privé et de l’entrepreneuriat (FINVEST) aura lieu le 1er février 2013, à Abidjan.

Le lancement officiel du forum demain jeudi 29 novembre 2012, à l’hôtel Tiama, marquera le début de la souscription des investisseurs et la soumission des projets. Les investisseurs et entrepreneurs devant participer au FINVEST seront sélectionnés par un comité de sélection, suivant un processus assez rigoureux qui durera du 29 novembre 2012 au 31 janvier 2013.

40 entrepreneurs et 50 investisseurs qui seront retenus pour cette première édition suivront quatre séances de formation organisées par des intervenants venant de l’Iese Business School, partenaire de MDE Business School.
Ce forum dont l’objectif est de créer un cadre permanent de rencontres et d’échanges entre tout potentiel investisseur à la recherche d’un bon projet et tout potentiel entrepreneur – dont les besoins en capitaux sont compris entre 5 et 500 millions – à la recherche d’un investisseur.
Cette voie de financement des entreprises a fait ses preuves dans d’autres pays. Notamment aux Etats-Unis où le concept a émergé en 1958, appuyé par les autorités qui avaient consenti des allègements fiscaux pour favoriser l’activité.

Selon le consultant Yves Ouya, qui a présenté les grandes lignes du FINVEST mercredi dernier, en Côte d’Ivoire les entrepreneurs qui sont des porteurs de projets nouveaux ont pour habitude de s’adresser aux banques commerciales dont ce n’est pas le rôle de financer de tels projets.

La solution novatrice qu’il propose aux entrepreneurs ivoiriens, c’est de se tourner désormais vers le business angel, qui, par définition est une personne physique possédant de la liquidité disponible qu’il veut investir totalement ou partiellement dans un projet qu’il estime rentable. Il investit dans une entreprise à l’étape du démarrage son propre argent ainsi que son expertise et son réseau de contacts.
Il doit être conscient que le capital investi peut-être perdu. Et son apport ne doit pas excéder 30% du capital, relève le consultant.
Le business angel vient donc, par son investissement, compenser l’absence de fonds et d’expérience souvent à l’origine de la mort prématurée des projets ou des jeunes entreprises souvent confrontées à des problèmes de trésorerie.
Il aide l’entrepreneur qui n’a souvent pas toutes les ressources nécessaires à la réalisation de son projet à mieux gérer son entreprise mais n’a pas vocation à en prendre le contrôle. C’est ce concept – qui offre aux entrepreneurs un nouveau cadre pour défendre leurs projets – que MDE Business School entend vulgariser en Côte d’Ivoire.

Emmanuel Akani