Mme DIARRA Maimouna Lydie est DRH à GBfoods (Jumbo) pour la zone Afrique et Moyen-Orient. Dans cette interview, elle expose ses motivations, ses attentes et ce qu’elle a retiré du PMD (Program for Management development).

Comment avez-vous connu MDE ?

J’ai déjà côtoyé IHE Afrique il y a de cela 8 à 10 ans. J’ai fait des formations. J’ai aussi envoyé plusieurs personnes en formation. Mais j’ai entendu parler de MDE il n’y a pas très longtemps par Martin FRIGOLA avec qui j’avais gardé des relations, par Guillaume FANDJINOU également et aussi par Mariam DAO GABALA. Elle m’en a beaucoup parlé, parce qu’elle a participé au programme AMP. Je me suis rendue compte après que je connaissais 2 ou 3 autres personnes qui avaient suivi le programme comme Armand AKOBE et Euphrasie YAO.

Quelles ont été vos motivations ?

C’est le besoin que je ressentais depuis un certain temps déjà de faire un programme qui me donnerait une vue transversale de l’organisation. C’est vrai que je travaille pour des entreprises depuis un moment (des entreprises commerciales) et je sais un peu ce qu’est une organisation avec tous les différents services, etc. J’ai une bonne notion de ce qu’est le business en lui-même. Mais, il est important d’aller un peu plus en profondeur et de savoir effectivement comment une entreprise fonctionne, comment la faire prospérer et comment la faire croître. Aussi, à mon âge, on prépare sa retraite, son « next step », ou sa vie après la vie d’employé. J’ai vraiment l’intention d’être consultant et il faudrait que je puisse gérer mon entreprise à tous les niveaux. C’est ce qui m’a poussé à rechercher un cours qui abonderait de ce sens et il se trouve que MDE proposait ce programme-là qui répond vraiment à mes attentes.

Quelles sont vos attentes ?

Comme je le disais avoir une vue transversale d’une organisation et avoir une approche structurée dans la prise de décision. Avoir quelques notions de ce qu’est le marketing et la finance et comment est-ce que tous ses domaines s’imbriquent pour vous donner une organisation qui peut croître ; savoir quels sont les facteurs qui, combinés, peuvent faire croître une organisation ou la faire couler. Cela va me permettre de me préparer et comme j’ai vraiment l’intention de m’installer en tant que consultant après cet emploi-là, je pense que cela va me permettre de bien gérer une organisation de moi-même.

A ce jour qu’avez-vous tiré de cette formation, qu’avez-vous pu mettre en pratique ?

Dans un premier temps, cette formation a impacté par exemple ma participation au comité de direction. Au départ, il y avait des choses que je comprenais en ce qui concerne les opérations, le marketing, etc. Mais aujourd’hui certaines notions et certains processus sont beaucoup plus clairs dans mon esprit.

Nous avons aussi l’occasion d’échanger avec d’autres personnes qui travaillent dans d’autres organisations, dans d’autres secteurs industriels, etc. et aujourd’hui, lorsque je vais par exemple sur une visite de marché, je ne me contente pas d’avoir mon approche de Gestionnaire RH. Je m’intéresse au Marketing, aux Opérations de production, je comprends en détails ce qui se passe. Je peux faire des réflexions et poser des questions sur ce qui, je pense, ne fonctionne pas par rapport à ce qui marche bien. J’ai une autre vue sur mes marchés aujourd’hui : la Côte d’Ivoire mais qui est aussi chaque pays africain que je peux visiter. Mon approche et ma façon de penser sont très différentes. Tout de suite, je me dis voici un problème et je pense qu’on pourrait le résoudre de cette manière-là. Et je suis toujours agréablement surprise de me rendre compte que parfois il ne s’agit pas de Ressources Humaines mais d’autres domaines tels que la Finance ou le Marketing.

Voulez-vous ajouter autre chose ?

Ce que je voudrais ajouter c’est que c’est très important pour nos pays africains d’avoir accès à ce genre de programmes, parce que parfois nous n’avons pas les moyens d’aller en Europe ou aux Etats Unis pour faire un MBA. Et le fait de venir nous rejoindre ici localement avec une école qui peut nous apporter pratiquement la même chose, c’est très important.  J’’en ai parlé à plusieurs personnes qui, je pense, ont ce besoin-là également.

En termes de formation continue, nous avons des programmes, mais qui ne nous donnent pas forcément l’approche transversale. Ce sont des MBA, etc., mais ici combien de programmes MBA est ce que vous avez, et des programmes MBA sérieux ? C’est donc très important.

Le fait aussi d’être associé à une université reconnue comme celle de Navarre ou l’IESE Business School, nous met en confiance car nous savons ainsi qu’il s’agit d’un programme de haut niveau. Et c’est excellent de pouvoir y avoir accès localement.